Avignon, tout le temps
Cenamos en Le Violette y luego recorrimos las calles. Brillaban. Se oía un sonido tenue de alguna fiesta en algún sitio. Pero nada molesto, nada que hiciera interferencia con el amor y el eco de los ojos. Nos miramos. Hacía calor pero a quién le importaba. No a nosotros, tan jóvenes. No a nosotros, tan llenos. No a nosotros, tan enamorados. La ciudad se revolvía sobre sí misma. La plaza del carrusel siempre estaba llena y, durante el día, teníamos la ocasión precisa para recorrer librerías, comprar regalos y regalarnos a nosotros mismos, dos amantes sin indecisiones, completamente seguros, libros y convertidos en fuego y bruma.
Nous avons dîné au restaurant Le Violette, puis nous nous sommes promenés dans les rues. Elles brillaient. Il y avait un léger bruit de fête quelque part. Mais rien de gênant, rien qui ne puisse perturber l'amour et l'écho des yeux. Nous nous sommes regardés. Il faisait chaud, mais qui s'en souciait ? Pas nous, si jeunes. Pas à nous, si pleins. Pas nous, si amoureux. La ville tournait sur elle-même. La place du carrousel était toujours pleine et, dans la journée, nous avions l'occasion précise de parcourir les librairies, d'acheter des cadeaux et de nous offrir, deux amoureux sans hésitation, complètement sûrs, des livres et de se transformer en feu et en brume.
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